Elle part du principe qu’il existe sur le corps des zones cutanées qui correspondent aux organes et au psychisme. Les solliciter à l’aide d’aiguilles rétablit l’harmonie. Les chinois soignent depuis des millénaires la dépendance à l’opium grâce à l’acupuncture.
Pour aider à stopper l’addiction au tabac, deux petits points situés sur les ailes du nez retiennent toute l’attention de l’acupuncteur. Il y plantera une aiguille dans chacun pour soulager le métabolisme mis à mal par le manque de nicotine. Mais pas seulement. 6 autres points correspondant aux méridiens sont positionnés sur l’ensemble du corps et les fines aiguilles qui y seront plantées agiront sur l’envie, provoquant le dégoût pour la cigarette.
Le praticien recevra le futur ex-fumeur à trois occasions, espacées chacune de 15 jours, pour recentrer l’énergie sur ce qui doit l’être et aider à combattre les effets secondaires que l’arrêt de la nicotine a fait apparaître. Irritabilité, fringales, insociabilité, le quotidien est parfois mis à mal car la cigarette englobe beaucoup d’éléments, détente, copains, sorties, et bonne humeur. Pour retrouver la forme mentale et physique, le gros fumeur doit impérativement se faire aider.
Elle agit en support, ce qui n’empêche pas d’avoir recours à des patchs, de la gomme, de l’homéopathie mais aussi la sophrologie, la méditation, la relaxation. Les aiguilles régulent les énergies, c’est ainsi qu’elles soignent. Or, pour réussir le sevrage, il faut que l’organisme soit équilibré et ne subissent pas trop la défaillance due au manque de tabac.
Une technique qui doit être envisagée, pour les adeptes des médecines douces souhaitant se libérer de l’emprise de la cigarette.