Elle combine des exercices psychocorporels, de respiration, de décontraction musculaire, de visualisation. Médecine alternative et douce, elle ouvre sur une meilleure connaissance de soi et l’acquisition de la sérénité. Heureux mélange de méditation, de yoga, de zen, elle est un support très utile dans l’arrêt de la cigarette.
Lorsque l’on consulte un sophrologue dans le but d’arrêter de fumer, on s’engage à le rencontrer en plusieurs séances pour renforcer la volonté et accompagner le lâcher-prise face au tabac. La première rencontre permet de définir le profil du fumeur, la gravité de son addiction et d’évaluer son désir et ses motivations pour arrêter de fumer, puis de démarrer la relaxation en le guidant dans la détente.
L’idée d’accepter le sevrage et d’y pallier fera son chemin dans l’esprit du futur ex-fumeur, au fur et à mesure des séances. Une fois que l’arrêt du tabac sera considéré comme acquis, une séance de temps en temps permettra de garder le cap, de déstresser, d’appréhender les problèmes qui ont pu s’ensuivre, prise de poids, nervosité, etc.
C’est celle du thérapeute, qui plonge son patient dans une sorte de sommeil éveillé dans lequel il reste en contact avec la réalité, peut intervenir par la parole, bouger, réagir. L’essentiel est qu’il relâche les tensions, et soit réceptif aux suggestions positives du praticien et aux images mentales qu’il provoque par rapport à l’habitude de fumer. Le patient arrive à relativiser la difficulté d’arrêter en s’aidant de la respiration, de la prise de conscience de son corps, de ses organes.
Sans aucun effet secondaire que celui d’être plus relaxé et moins dépendant, les séances de sophrologie peuvent accompagner la prise de médicaments pour arrêter.