En Inde par exemple où les jeunes se brossent les dents avec du dentifrice à la nicotine destiné (soi-disant) à désinfecter les gencives mais qui au lieu de cela, crée une forte dépendance à la nicotine.
Les compagnies de tabac jouent aussi sur le talon d‘Achille des jeunes : les marques. Et même si aujourd’hui il est interdit de faire de la publicité pour le tabac, la signalétique liée aux marques de tabac reste là. Rouge : Marlboro ; chameau : Camel ; etc.
Il suffit d’ailleurs de regarder les grands prix de Formule 1. Aucune marque n’est écrite mais tout le monde les reconnaît.
Adolescent la tentation est grande. Envie d’épater les camarades, faire comme eux, se donner une contenance, aller à l’encontre des recommandations de Papa et Maman, le besoin de se sentir indépendant, grand… bref, rares sont les jeunes qui n’ont pas un jour essayé.
Tous ne deviendront cependant pas des fumeurs invétérés.
On distingue en effet trois types de fumeurs chez les jeunes.
Il y a des ados qui accrochent tout de suite ; d’autres qui développent progressivement une dépendance et deviendront en quelques années des fumeurs réguliers. Et derniers cas, ceux qui n’accrochent pas bien que pouvant fumer jusqu’à cinq cigarettes par jour mais qui y prennent du plaisir.
La France bat un triste record en Europe, car dès l'âge de 12 ans, les jeunes commencent à fumer.
Pour lutter contre ce fléau et sensibiliser les ados, la Fédération française de cardiologie organise depuis de nombreuses années l'opération "Jamais la première cigarette" destinée aux jeunes de 10 à 15 ans.
Les ados sont bien conscients des campagnes de lutte contre la cigarette et ils connaissent les dangers de la nicotine, malheureusement la tentation et la pression des copains est souvent trop grande pour résister à sa première cigarette.