Définie comme une « petit boudin de tabac haché entouré d’une feuille de papier fin », la cigarette n’en suit pourtant pas moins un processus de fabrication très complexe.
A leur arrivée à l’usine de transformation, les feuilles de tabac sont humidifiées à la vapeur, battues et hachées en fines lamelles pour constituer le scaferlati. Puis, selon le goût souhaité, les différents crus sont harmonieusement dosés, réhumidifiés et aspergés d’agents bonificateurs (sauçage).
La composition est à nouveau hachée en fines lamelles, séchée avant l’étape d’aromatisation (ou flavorisation) qui consiste en l’ajout d’additifs et autres agents de saveurs toujours selon le goût que l’on souhaite donné à la cigarette.
Le scaferlati prêt, il est déposé sur un fin papier que l’on encolle et auquel on ajoute le filtre. Enfin, la dernière étape est le conditionnement en paquets puis en cartouches.