Feuilles et tabac sont vendus séparément et le roulage demande une belle dextérité pour produire des cigarettes qui ressemblent à des cigarettes. Les premières tentatives sont souvent assez compliquées et le résultat est infumable. Des appareils telle la « tubeuse » à cigarettes, manuelle ou électrique, des tubes à cigarettes, facilitent la vie des fumeurs peu doués à cet exercice.
Les consommateurs évoquent aussi l’idée que le tabac à rouler serait moins dangereux et plus naturel, évoquant l’absence de goudron et de produits chimiques. Le fumeur qui roule, reste principalement associé à un souci d’économie, pour l’ensemble de la société. Rouler ses cigarettes permet de réduire de plus de la moitié le coût du tabac consommé, mais aussi la quantité, car c’est le rouleur qui décide de ce qu’il met dedans.
Les adeptes de la cigarette roulée lui trouvent d’autres vertus. Elle ne se consume pas seule et rapidement, contrairement à la cigarette commerciale. Ce sont donc un quart des fumeurs qui roulent consciencieusement, invoquant différents prétextes et choix de tabagisme. Mais le tabac à rouler n’est pas moins toxique, notamment car son prix encourage des fumeurs jeunes : 47 cigarettes roulées équivalent à 20 commerciales.
Les instances de santé alarment les consommateurs sur le fait que le rendement en goudron et en nicotine serait en fait 3 à 6 élevé avec des cigarettes roulées, contrairement aux idées reçues. Dans ces cigarettes fabriquées à la main, le tabac est moins bien tassé, il brûle plus difficilement et la combustion se fait à une température importante. La fumée rejetée en est donc 4 fois plus nocive pour l’entourage que dans le cas de cigarettes manufacturées.
La cigarette à rouler comporte elle aussi des risques aggravés de développer de nombreuses maladies. Fumer du tabac tue.