La consommation de tabac affectant la santé, il peut être prescrit médicalement et remboursable. Son efficacité est désormais prouvée, puisqu’il apporte entre 50 à 70 % de résultats et s’adaptent au profil de chaque fumeur. Il doit être collé sur la peau, dans une zone de préférence sans poils, lisse et propre.
La personne qui décide d’arrêter de fumer va ressentir un manque, par rapport à la dose de nicotine qu’elle a l’habitude de consommer. Le patch à appliquer sur la peau est un substitut nicotinique qui va se diffuser et soulager les symptômes du sevrage tabagique. Le patch intervient sous contrôle et pour une période donnée. Il évite nervosité et frustration.
Les patchs contiennent des doses variables de nicotine en fonction de l’addiction du fumeur. Ils sont vendus comme contenant des quantités décroissantes, ce qui permet d’adapter le traitement au fur et à mesure que l’on avance dans la privation du tabac. Le traitement s’étale généralement sur trois mois avec des patchs que l’on peut laisser de 16 à 24h sur la peau.
L’arrêt du tabac est impératif, il est fortement déconseillé de continuer à fumer, tout en utilisant un patch sous peine de surdosage nicotinique. Il est possible de ressentir des démangeaisons et des rougeurs à l’endroit où le patch a été placé. Le patch peut également provoquer des maux de tête, des nausées, des vertiges ou des bouffées de chaleur. Le sommeil peut être altéré et la fréquence cardiaque modifiée. Dans ces cas-là, rares, il est conseillé de consulter.
Dans le même esprit que les patchs à la nicotine, il existe des gommes et des comprimés qui prennent le relais sur la dépendance à la nicotine.